Mon guide pratique pour une alimentation responsable
La genèse (2/2) : mais pourquoi l’alimentation?
La genèse (2/2) : mais pourquoi l’alimentation?

La genèse (2/2) : mais pourquoi l’alimentation?

Choisir de devenir un colibri c’est bien. Ensuite, il y a des dizaines de manières de passer à l’action, que ce soit dans le domaine des transports, de l’habillement, de la gestion des déchets, de l’énergie etc etc. Et d’ailleurs, pour beaucoup de citoyens, la transition passe souvent par un mélange de tout ça.

En ce qui me concerne, je suis passionnée de cuisine : j’aime faire à manger, je m’intéresse à l’alimentation et à la composition des produits que j’achète (je suis ce genre de personne qui peut passer 10 minutes devant un rayon à comparer des produits en décryptant les étiquettes #psycho). Donc c’est assez naturellement que mon intérêt s’est porté sur ces enjeux là. Et en creusant un peu, je suis tombée sur un certain nombre d’informations qui m’ont confortées dans l’idée que, oui, l’alimentation était clairement un domaine qui avait un impact majeur sur l’environnement et qu’à titre individuel, modifier nos habitudes pouvait changer la donne.

Quelques chiffres clés pour illustrer mon propos :

  • En France et dans le monde, 25% des émissions de gaz à effet de serre sont liées à l’alimentation, en l’occurrence via l’agriculture évidemment, mais également du fait des transports induits ainsi que de la transformation industrielle des aliments (source : ADEME)
  • Près des 2/3 des émissions de gaz à effet de serre issues de l’agriculture sont liées à la production de produits d’origine animale (source FAO) : les régimes alimentaires riches en viande sont donc plus “polluants” que les autres, toutes les viandes n’ayant pas le même impact non plus. A titre d’exemple :
    • Repas classique avec du boeuf = 6,3 kg CO² = un trajet de 25 km en voiture essence
    • Repas classique avec du poulet = 1,3 kg CO²
    • Repas végétarien = 0,5 kg CO²

(Source : ADEME, Bilan GES, 2018)

  • Outre le fait qu’ils génèrent des gaz à effet de serre, les produits d’origine animale requièrent des terres agricoles, aussi bien pour l’élevage en lui même que pour la production de céréales nécessaires à l’alimentation du bétail. L’augmentation de la consommation de viande induit donc de la déforestation, en particulier en Amazonie où des milliers d’hectares de forêt primaire sont rasés chaque année pour laisser place à la culture du soja.

Il ne s’agit là que de quelques exemples, j’en ai trouvé des dizaines d’autres. L’idée ici est juste d’illustrer qu’un acte aussi banal et quotidien que celui de se nourrir n’est pas neutre. Nos choix d’alimentation ont un impact considérable sur la planète et il nous appartient de faire en la matière des choix aussi éclairés que possible.

Je vous donne rendez-vous dans un prochain article afin d’explorer avec moi les principes de base de l’alimentation responsable.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.